vendredi 7 octobre 2011

Adélaide : suite et fin

Après presque un mois, nous voilà enfin partis d’Adélaide, notre première étape australienne. Il est donc temps de faire le bilan de ce premier mois d’aventures à l’autre bout du monde ! La ville, trop neuve et géométrique pour nous autres européens,  n’a pas beaucoup d’intérêt. On peut y trouver quelques musées assez intéressants et gratuits ;  mais globalement son architecture, ses places et ses rues sont d’un… quelconque  (blague) !

Et ne parlons pas de ses « suburbs », ses  banlieues qui n’en finissent pas !

Et pourtant, il y fait bon vivre ! En fait, le centre-ville est minuscule comparé à son nombre d’habitants (1,6 millions) ; on s’y sent rapidement chez soi. Et puis, il y a cette ceinture de parcs boisés d’Eucalyptus qui entoure le centre. Il faut se promener à la fin de la journée le long de la Torrens River pour observer les pélicans, cygnes noirs et autres loriquets.
Les alentours d’Adélaide méritent aussi le coup d’œil comme Adélaide Hills : des formations rocheuses où jaillissent quelques cascades.

La cascade du parc de Morialta à 20 minutes d'Adélaide

On peut aussi visiter le parc national de Cleland où, pour moins de 20$, on peut passer la journée aux côtés de Kangourous, Koalas, Emeus, Diables de Tasmanie et j’en passe…

Floriane avec Murray, un jeune Koala...


Mais moi je préfère les Emeus... c'est moins touristique!

Certes la ville d’Adélaide n’est pas engageante à première vue mais après quelques jours, on se rend compte combien la capitale de l’Australie Méridionale respire la sérénité ; et finalement on pourrait bien y vivre sans problème !

Régler les problèmes administratifs, préparer notre étude sur le terrain, parler anglais couramment, s’adapter au rythme de vie australien.

Voilà les objectifs que nous nous étions fixés pour le premier mois lorsque nous préparions notre projet l’année précédente. Un seul fait encore défaut : la langue !
Nous sommes restés 2  semaines entières dans une auberge de jeunesse et malheureusement nous avons rencontré de nombreux français  (dont un césurien et ami de l’ENSAIA, Pierre Martini) : l’utilisation de l’anglais dans nos conversations fut plus que restreint…


L'ambiance du "Backpack Oz" était assez conviviale
Mais au moins, nous avons trouvé notre voiture à très bon prix : une Ford Falcon Station Wagon, idéale pour voyager et y dormir. Une fois la voiture et le matériel de camping achetés, les papiers administratifs remplis, nous n’avions plus de raison de rester à Adélaide.

Kirra et Neal, nos hôtes du couchsurfing, posant devant notre voiture le jour du départ d'Adélaide

En bref, nous avons bien avancé notre projet, fait de belles rencontres, il est temps pour nous de partir (vraiment) à l’aventure !
A l’heure où nous écrivons notre article, nous sommes en Wwoofing  dans une exploitation de tomates à Murray Bridge (petite ville située sur la rivière Murray, à 1h d’Adélaide). Nous y resterons 2 ou 3 semaines, le temps de trouver un contact dans chaque localité le long de la rivière Murray.

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